Groupe de travail All IP
Responsable du groupe de travail: Jürg Steiner, Swiss Securitas Group
Les raccordements téléphoniques analogiques (PSTN) et ISDN seront migrés vers la technologie d’avenir IP par Swisscom d’ici à fin 2017. A l’avenir, les services traditionnels (images, musique, données), mais aussi tous les services vocaux seront acheminés via le même réseau. Cela ouvrira de nouvelles perspectives dans un monde toujours plus numérique. La migration vers IP concerne les raccordements téléphoniques analogiques traditionnels, mais aussi bon nombre d’applications spécifiques (télécopieurs, systèmes d’alarme, téléphones d’ascenseur, machines à affranchir, systèmes de télésurveillance, terminaux de paiement et bien plus encore). Mais l’incertitude est grande car certains protocoles des appareils de sélection ne sont plus supportés et n’ont plus de fonctionnement fiable. D’ici à fin 2017, Swisscom garantit le fonctionnement des réseaux analogique (PSTN) et ISDN. Le groupe de travail s’est fixé pour objectif de soutenir les secteurs et branches concernés par la migration vers All IP, de proposer une plateforme commune d’échange, d’élaborer une approche commune mais aussi des solutions de migration avec Swisscom et les secteurs concernés. Outre les tâches de coordination et d’information, le groupe de travail All IP s’est concentré sur l’élaboration d’un guide pour la migration All IP. Ce guide indique aux différents secteurs des options de migration All IP sur la base de Use Cases. Le guide peut être téléchargé sur le site de l’asut.
Commission spécialisée Formation
Responsable de la Commission spécialisée: Martin Kathriner, Samsung Electronics Switzerland GmbH
Lors de la cérémonie de clôture du projet «L’école sur le net», la conseillère fédérale Doris Leuthard a constaté en 2007 que le secteur de l’éducation était désormais prêt pour la numérisation. Neuf ans plus tard, à quelques exceptions près, cette conclusion semble quelque peu hâtive. J’entends encore l’ancien président de la Banque nationale suisse (BNS) Philipp Hildebrand, lors du Swiss Economic Forum 2016, demander que tous les élèves apprennent la programmation à l’école. Ces hypothèses et exigences suffisent-elles à faire bouger les choses? Le secteur de l’éducation est-il réellement paré pour la numérisation? La Commission spécialisée Formation se consacre précisément à cette problématique. En 2016, Martin Kathriner, de Samsung, en a repris la tête, et l’a enrichie d’experts supplémentaires. Au cours de plusieurs séances, la Commission spécialisée a élaboré un projet stratégique concis sur la base des connaissances spécialisées actuelles, qui pourra être mise en œuvre en 2017. La stratégie s’oriente sur les normes et directives de l’Association faîtière des enseignantes et des enseignants suisses (LCH). Au nombre des principaux aspects de la numérisation de la formation, la question du personnel enseignant a également été traitée. Le Global ICT Report 2015 du WEF est parvenu à une conclusion intéressante: les enseignants doivent disposer tout d’abord des capacités pédagogiques et didactiques nécessaires avant de pouvoir avoir recours à des enseignements numériques. Les offres adaptées en formation initiale et continue des enseignants sont donc incontournables. A cet égard, la Haute école pédagogique de Zurich a lancé un projet pilote novateur et fructueux. Au cours des cinq modules de perfectionnement de la formation SAMT, les participants reçoivent des impulsions et des idées de cours relatives à l’utilisation des tablettes, selon les compétences du nouveau plan d'études des cantons alémaniques « Lehrplan 21 ».
Groupe spécialisé Communication Infrastructures
Responsable du groupe spécialisé: Beat Obrist, Ruf Telematik AG
Le groupe spécialisé Communication Infrastructures reste un pilier important dans l’optique de la réalisation des objectifs stratégiques de l’asut, en particulier s’agissant du point clé «La Suisse dispose de la meilleure infrastructure de communication du monde». Les réseaux de communication fixes et mobiles seront des infrastructures de base essentielles et impératives pour les réseaux intelligents de demain. A ce titre, ils constituent un préalable indispensable à l’interconnexion entre les personnes, les infrastructures et les systèmes, qui connaît un essor fulgurant. Des besoins nouveaux engendrent des services et produits inédits, dont certains reposent sur des modèles commerciaux originaux. Dans ce contexte, le groupe spécialisé a défini comme nouvelle priorité le thème «Smart Building», qui comprend tant la construction de logements privés (Smart Living) que la construction utilitaire (automatisation de bâtiment). En l’occurrence, il s’agit de faire prendre conscience de l’importance que revêt la planification précoce des solutions TIC dans les projets de construction, de manière à pouvoir prévoir et mettre en œuvre dès le début les «bonnes» solutions. Ce thème doit, le cas échéant, être traité par tous les groupes spécialisés, les inputs de Smart Energy et Smart Transportation se révélant particulièrement précieux dans ce contexte. Les trois séances de l’année passée ont été consacrées aux thèmes d’actualité en relation avec Communication Infrastructures. Le groupe spécialisé a en outre de nouveau publié régulièrement des articles dans les différentes éditions du bulletin de l’asut.
Groupe spécialisé Data Center Infrastructures
Responsables du groupe spécialisé: Stefan Bossard, Swiss Reinsurance Company Ltd / Stephan Frey, Scherler AG / Roger Weber, Genuel AG
Le groupe spécialisé Data Center Infrastructure, qui comprend plus de 70 membres de près de 60 entreprises, a remanié en 2016 l’organisation et la structure et élabore actuellement une prise de position. Le groupe spécialisé vise en priorité à promouvoir la Suisse comme coffre-fort de données à l’échelle mondiale, à exploiter un pool de compétences pour Datacenter Operators en Suisse et à l’étranger, mais aussi à se positionner en tant que plaque tournante de l’information et représentante des intérêts pour la Data Center Community. Les 6 points forts du projet définis en 2015 ont été poursuivis, à l’exception d’un projet. Malgré le grand nombre de membres, il est indispensable, en raison du système de milice, d’inciter suffisamment de membres énergiques à participer aux groupes de projet. Le guide pratique à élaborer pour les exploitants de Datacenters se positionnera comme un ouvrage de référence qui tient compte des particularités suisses et repose sur des secteurs pertinents, comme la norme EN 50600. Avec un potentiel d’économie d’énergie de 280 GWh annuels, l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) estime que la consommation énergétique de l’infrastructure Datacenter est pertinente dans le cadre de la stratégie énergétique 2050. L’OFEN a ainsi chargé l’asut d’élaborer une campagne sur le thème de l’efficacité énergétique dans le cadre du programme SuisseEnergie. La mise en place de la campagne prévoit une étude de l’impact des mesures d’efficacité et une collecte d’exemples afin d’identifier des mesures permettant d’optimiser l’efficacité énergétique. Les projets préparatoires sont terminés et la campagne démarre en 2017. Le financement est assuré par l’OFEM et les partenaires.
Groupe de travail Digital Industry
Responsable du groupe de travail: Hansjürg Inniger, Zühlke Engineering AG
Le groupe de travail «Digital Industry» est un groupe de travail pour l’industrie mécanique mais aussi pour tous les autres secteurs. Les six séances 2016 ciblaient une sensibilisation au thème de la numérisation. Cette sensibilisation comprenait notamment les thèmes suivants: Internet of Things (IoT), Industrie 4.0, Industrial Internet of Things (IIoT) et transformation numérique. Différentes mesures ont été discutées, allant des séries de blogs à des évènements propres. Pour le groupe de travail, l’utilisation des plateformes d’innovation locales existantes était le concept le plus prometteur, car il existe déjà un grand nombre de manifestations autour de ce thème. Les réseaux actuels ont également pu être utilisés. Ainsi, une manifestation avec l’hôte Novartis s’est déroulée en Suisse centrale le 21 septembre 2016. Des petites entreprises artisanales à Schindler, différents exemples ont permis de montrer comment l’Internet of Things peut aider les entreprises. Un autre évènement suivra en 2017, dans le nouveau centre d’innovation de Bienne. Des exemples IoT concrets ancrés dans la région du Plateau seront également présentés. Par ailleurs, le groupe de travail a élaboré l’année passée une carte des formulations. Cette infographie fournit une orientation aux personnes intéressées ne disposant pas de connaissances spécialisées. Le groupe de travail est unanime: la phase de sensibilisation touche à sa fin et, dans le contexte de la numérisation, une nouvelle mission doit être assignée en 2017. Le groupe de travail se réjouit que des personnes intéressées viennent grossir les rangs du comité d’experts de l’asut.
Groupe spécialisé Protection de la jeunesse dans les médias
Responsable du groupe spécialisé: Michael In Albon, Swisscom SA
Après 2008 et la mise en place de la première version de l’initiative sectorielle pour une meilleure protection de la jeunesse dans les médias, les quatre anciens premiers signataires de la convention, Sunrise, Salt, Swisscom et UPC sont convenus d’un nouveau code de conduite. Depuis le 10 juin 2016, la nouvelle autorégulation des fournisseurs de service Internet est en vigueur. Avec le développement fulgurant du secteur des TIC, quelques aspects obsolètes ont été supprimés. Par ailleurs, les quatre opérateurs de télécommunications ont complété des points devenus prépondérants du fait des nouvelles formes d’utilisation des médias par les enfants et les adolescents. De nouveaux aspects ont fait leur apparition dans la nouvelle initiative de branche: l’utilisation des services de VoD, de logiciels de protection des enfants, l’interconnexion croissante parmi les différents représentants des intérêts en matière de protection des jeunes dans les médias, une communication claire au public, une évaluation régulière et un durcissement de la réglementation concernant les services de conseil à l’égard des clients. Durant le processus de développement, le groupe d’experts a recherché un échange nourri avec différents représentants d’intérêts afin de mieux appréhender et prendre en compte les attentes à l’égard du secteur. La mise en œuvre des différentes mesures est bien engagée et fera l’objet d’un rapport mi-2017 qui sera remis aux cercles intéressés et publié.
L’Office fédéral des assurances sociales a décidé en 2016 que le programme fédéral «Jeunes et médias» passerait en phase opérationnelle. La tâche principale de ce service est de proposer une plate-forme d’échange et de réseau pour toutes les parties prenantes concernées. Dès l’automne 2016, la première manifestation réseau a eu lieu et a accueilli plus de 100 représentants d’œuvres d’entraide, d’offices cantonaux, d’entreprises économiques et d’acteurs dans le domaine de l’éducation. L’asut est également représentée par un membre dans ce réseau.
Commission spécialisée Normes
Responsable de la Commission spécialisée Normes: Dominik Müller, asut
Responsable du groupe de travail CS4: Josef Schmid, Sopra Steria AG
Dans le cadre de l’ordonnance fédérale sur les normes, l’asut défend les intérêts de la Suisse s’agissant de la normalisation dans le secteur des télécommunications. Groupe de travail ouvert à toutes les entreprises, organisations, autorités ou individus, membres ou non membres de l'asut, la Commission spécialisée Normes CS4 est chargée de la coordination dans le cadre de l'élaboration de la position suisse sur les consultations publiques des normes techniques de l'ETSI, en collaboration avec le Siège administratif de l'asut en tant que «National Standardization Organisation» (NSO). La collaboration suisse dans le cadre de l'élaboration de nouvelles normes ETSI ou de la modification de normes ETSI actuelles est assurée par des représentants de sociétés suisses dans le cadre de la Commission Normes CS4 de l'asut, mais aussi directement dans les Technical Committees de l'ETSI (la Suisse est représentée dans plus de 70 instances). En 2016, des prises de position ont été déposées, des rapports spécialisés ont été publiés sur différents sujets de normalisation et des exposés ont été présentés lors de manifestations spécialisées sur ce thème. Les activités hebdomadaires telles que consultations, harmonisations, etc. en lien avec les nombreux documents ETSI étaient pour la plupart harmonisées avec les intérêts suisses. L’asut a effectué toutes les tâches relevant de l’ordonnance sur les normes. En outre, l’information a également porté sur des thèmes actuels d’autres organisations de normalisation (p. ex. UIT, ISO et IEC). Autre projet de normalisation considérable en 2016: le remplacement de la directive 1999/5/CE (R&TTE) relative aux équipements hertziens et aux équipements terminaux de télécommunications par la directive 2014/53/UE (RED) relative aux équipements radioélectriques, qui concerne plus de 200 normes harmonisées pour l'ETSI. La nouvelle directive concerne les installations de radiocommunication et les appareils tels que les téléphones mobiles, les appareils radio CB, les installations de radiodiffusion, les clefs de voiture électroniques et les radars, mais aussi toutes les communications sans fil dans l'automatisation de l'industrie. Cette directive doit non seulement exclure les dysfonctionnements mutuels, mais aussi garantir le maintien d'exigences de base en termes de sécurité et de santé. La RED est entrée en vigueur le 13 juin 2016 et doit être appliquée par tous les Etats membres. Les fabricants ont encore un an pour commercialiser leurs produits s'ils satisfont aux exigences de la directive remplacée. La révision de l'ordonnance sur les installations de télécommunication (OIT) est entrée en vigueur le même jour, harmonisant ainsi le droit suisse avec le droit européen. Cette nouvelle ordonnance stipule que les installations ne pouvant être utilisées en Suisse et en Europe ne peuvent pas non plus y être vendues. Le processus de vérification actuel entrepris avec la Commission européenne durant la consultation publique de l'ETSI et lors de la démonstration de conformité finale a entrainé d'importants retards, et toutes les normes au sens de la directive RED (2014/53/UE) ne pourront pas être publiées dans les délais d'ici au 13 juin 2017 au journal officiel de l'UE. Des discussions à ce titre sont en cours avec la Commission européenne sur la garantie de la conformité durant la phase de transition.
Normalisation dans la numérisation
Les activités de normalisation dans le secteur des technologies de communication augmentent nettement en raison du rôle croissant de la numérisation pour tous les secteurs de l'économie (Digital Single Market, IoT, eHealth, Industrie 4.0, Smart-Cities, Smart-Energy, Smart-Mobility etc.). L'asut joue ici un rôle d'information majeur en tant que plate-forme/plaque tournante et interface pour les PME mais aussi, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), pour plus de 99 % des entreprises et deux-tiers des postes de travail en Suisse. L'industrie de la production est par exemple fortement concernée par la numérisation. Dans le cadre de la plate-forme Industrie 2025 initiée par l'asut, electrosuisse, Swissmem et SwissTnet visant à sensibiliser l'industrie sur le thème Industrie 4.0, un groupe de travail Normes et Standards I4.0 est mis sur pied. L'asut est chargée de le constituer. Son lancement est prévu pour le 1er trimestre 2017.
Représentations suisses au sein de l'ETSI
La Suisse est toujours très bien représentée dans les instances officielles de l'ETSI, avec une représentante au sein de l'ETSI Board, un représentant au Finance Committee et la représentation de l'asut en tant que NSO. Les représentants défendent activement les intérêts de l'économie suisse et, en particulier, la position des PME. La Commission Normes CS4 peut donc continuer à compter sur une information rapide et directe sur les principales activités de l'ETSI et à jouer de son influence à cet égard dans l'intérêt de la Suisse.
La Commission spécialisée Normes est une instance ouverte et accessible à toutes les entreprises suisses ou les particuliers intéressés. Les personnes et entreprises intéressées peuvent s’adresser au Siège administratif de l’asut.
Commission spécialisée Droit
Responsable de la Commission spécialisée: Diego Chocomeli, Swisscom (Suisse) SA
Cette année, la commission spécialisée Droit s’est concentrée sur la révision de la loi sur les télécommunications (LTC). A l’issue de différents travaux préparatoires en 2015, la prise de position de l’asut sur le projet de révision a été élaborée en 2016 et envoyée le 31 mars 2016. L’asut a pris position sur l’ensemble des modifications majeures du projet de révision. Il a été rappelé notamment que bon nombre de questions controversées ont été et sont encore traitées par la branche et sous la houlette de l’asut dans le cadre des mesures d’autorégulation. Relevons à cet égard la nouvelle initiative de branche dans le domaine de la protection des enfants et des adolescents ainsi que l’engagement de la branche en matière de neutralité des réseaux. A cet effet, un code et des directives comportementales ont été approuvés. En cas de suspicion d’infraction au code, une autorité indépendante chargée du règlement des litiges peut être désignée. L’asut a également constaté que, compte tenu de la concurrence dynamique entre les différentes infrastructures de télécommunication, du développement technologique fulgurant (p. ex. 5G, IoT) et de l’entrée de nouveaux acteurs tels que Netflix ou Whatsapp, une révision de la LTC pouvait présenter un risque de dérégulation. L’asut a donc demandé au Conseil fédéral de renoncer à une révision de la LTC et de surveiller l’évolution permanente du marché. Par ailleurs, durant l’année, la Commission spécialisée Droit a élaboré une position concernant la révision de la loi sur le droit d’auteur (LDA). La position a été communiquée le 31 mars 2016. La révision de la LDA prévoit notamment des mesures contre le piratage sur Internet. L’asut critique en particulier le fait que les entreprises suisses opérant dans le secteur des TIC, en particulier, sont accablées par les obligations pour la protection de leurs droits d’auteur. D’une manière générale, l’asut a constaté que les entreprises des TIC doivent de plus en plus souvent intervenir sur des missions relevant de l’État (p. ex. prise de position concernant la loi sur les jeux d’argent) et a demandé au Conseil fédéral un état des lieux sur le rôle des entreprises des TIC dans le domaine des infractions sur Internet et l’ouverture d’un débat politique. Outre ces positions sur d’importants projets mis en consultation, la Commission spécialisée Droit a ouvert un large débat au sujet d’une position possible de l’asut sur le projet de révision de la loi sur la protection des données.
Groupe de travail Smart Energy
Responsable du groupe de travail: Urs Imholz, GWF MessSysteme AG
Avec la publication du guide pratique Smart Energy@ICT après les vacances d’été, l’asut a créé l’évènement dans le secteur de l’énergie. Pour les nombreuses petites et moyennes entreprises de fourniture d’énergie, ce guide est un document fondamental bien étayé. Il a d’ailleurs été publié au bon moment, un nombre croissant de fournisseurs d’énergie se demandant comment positionner leur entreprise à l’avenir et comment utiliser les infrastructures TIC à cet effet. Le guide a fait l’objet d’un apéritif réunissant les membres de l’asut et a été présenté lors de sept manifestations, notamment lors de la Journée des directeurs et cadres de l’Association des entreprises électriques suisses (AES), du colloque de la DSV, de l’Association faîtière des gestionnaires suisses des réseaux de distribution et du colloque sur l’eau de la SSIGE, la Société Suisse de l’industrie du Gaz et des Eaux. En outre, le guide pratique a fait l’objet d’une formation spécialisée séparée dans le cadre du cluster Energie. L’AES a organisé en décembre dernier, en collaboration avec notre groupe de travail, une formation sur une journée destinée aux utilisateurs du guide pratique. Cette campagne publicitaire de grande envergure a permis au guide de remporter rapidement l’adhésion du secteur de l’énergie. Jusqu’à fin 2016, le document a été téléchargé près de 345 fois sur le site Internet de l’asut. Et ce notamment grâce au soutien d’autres associations et fédérations comme l’AES, Smart Grid Suisse et swissmig. Le guide pratique sera remanié et actualisé sur une base annuelle/biennale. Dans le même temps, le groupe de travail a entamé l’élaboration de concepts d’entreprise pour les réseaux d’énergie. L’analyse et la description de concepts d’entreprise concrets fournissent des connaissances techniques approfondies sur un thème donné, en complément au guide pratique. Le groupe de travail s’est réuni en 2016 dans le cadre de quatre séances ordinaires. Des experts du groupe de travail ont représenté l’asut lors de réunions de parties prenantes sur la révision de la LApEI et dans le cadre du groupe de travail sur la protection/sécurité des données dirigé par l’AES.
Groupe de travail Smart Mobility
Responsable du groupe de travail: Heiner Braschler, cablex SA
La numérisation progresse et gagne également la mobilité sur route et rail. Tel est le constat qui a incité l’asut à mettre sur pied le groupe de travail Smart Mobility dès 2013. La composition du groupe de travail est très hétérogène afin d’intégrer le plus grand nombre possible d’acteurs et de pouvoir discuter et traiter les sujets d’avenir de manière très variée. Le 7 mars 2016, l’asut a publié une position du groupe de travail Smart Mobility intitulée «Les exigences de la mobilité de demain». Grâce à cette publication, des représentants de l’asut ont été invités à une audition fin avril 2016 avec la conseillère fédérale Doris Leuthard et les principaux représentants du DETEC. Les autorités sont conscientes des opportunités que représentent les TIC dans le domaine de la mobilité, y sont favorables et voient en l’asut un partenaire de taille pour le développement futur de la mobilité. La mobilité intelligente était placée au cœur du colloque de l’asut en 2016 également. Dans le cadre d’une conférence intitulée «Mobilité urbaine Suisse» et réunissant l’Association Suisse des Télécommunications (asut), la plateforme suisse de télématique des transports (its-ch) et le Touring Club Suisse (TCS), des experts ont montré, en tenant compte des particularités suisses, quels étaient les opportunités et le potentiel de la numérisation et de l’interconnexion dans le domaine de la mobilité. Le groupe de travail s’est réuni trois fois au cours de l’année passée. Les activités 2016 ont été réparties en 3 projets, afin de gagner en efficacité et de traiter les thèmes de manière ciblée. Ces trois projets comportent les thèmes suivants, l’accent étant mis sur les solutions pour la Suisse:
- Mise en réseau des modes de transport
- Modèles commerciaux de création de valeur en Suisse
- Protection/souveraineté des données dans le secteur Smart Mobility
Pour l’année à venir, le groupe de travail s’est fixé pour objectif de poursuivre le traitement des trois thèmes et d’élaborer sur cette base des idées et propositions sur la manière d’associer intelligemment les TIC et la mobilité.
Groupe spécialisé Telephony & Services
Responsable du groupe spécialisé: Urs Lehmann, ABB Suisse SA
Les membres du groupe spécialisé Telephony & Service se sont rencontrés trois fois en 2016, sur le site d’ABB Schweiz AG, de Sulzer Management AG et de l’Office fédéral de l’informatique. Différents thèmes ont été traités avec des intervenants externes et sur la base de rapports d’expérience élaborés par le groupe lui-même. La migration vers All IP, loin des raccordements téléphoniques traditionnels, s’est révélée un thème majeur cette année également. Lors d’une réunion placée sous le signe de la migration All IP, Jürg Steiner, du groupe de travail All IP de l’asut, a fait un rapport sur ses activités et son expérience. Les thèmes de la mobilité ont également rencontré un vif succès. La désactivation du réseau 2G est terminée. Quelle technologie succèdera à la 4G? Quid des répercussions sur les approvisionnements internes à l’entreprise? Un intervenant de Swisscom a fourni des informations détaillées sur la question. Lors de la dernière réunion du groupe spécialisé en 2016, un intervenant de Swisscom a à nouveau fourni des informations sur Advanced Calling, VoLTE (Voice over LTE) et le Wi-Fi Calling. Et en particulier, sur les défis que ces services posent à l’infrastructure d’une entreprise. Charles Walter, de l’Office fédéral de l’informatique (OFIT), a proposé une démonstration en direct de l’infrastructure Unified Communication de l’OFIT. A l’avenir, le groupe spécialisé souhaite mettre davantage l’accent sur l’échange d’expérience; quant à l’orientation, elle sera redéfinie l’année prochaine.